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Juan-Carlos Zeballos Moscairo - Ardent topique

Juan Carlos Zeballos Moscairo - Crépuscule
Du 15/06/2017 au 13/07/2017
Horaires d'ouverture : 14:00 - 19:00
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Juan-Carlos Zeballos Moscairo est un artiste peintre péruvien né en 1976 à Arequipa. Il étudie l’art à l’Université Nationale de San Augustin au Pérou, puis à l’Université Fédérale de Pernambuco au Brésil et suit maintenant une carrière internationale, présentant ses œuvres aux États-Unis, en Amérique du sud, en Asie et en Europe avec une forte présence en France où il s’est récemment installé.
Son travail a été récompensé dans de grands salons comme celui des Réalités Nouvelles pour lequel il a été finaliste en 2015, premier prix du Salon de Versailles en novembre 2016 qui récompense pour la première fois un artiste sud américain, au Salon des Beaux-Arts dans les salles du Carrousel du Louvre en 2016 et sélectionné pour le Prix Marin en 2017...
L’œuvre de Juan-Carlos Zeballos Moscairo se concentre sur le dialogue entre la gestuelle et la sensualité des couleurs qui lui permet de construire un récit urbain entre expressionnisme et abstraction. L’artiste recycle l’information visuelle de la ville, la déconstruit en s’inspirant de fragments de son quotidien et de formes, graffitis, affiches, qu’il compile dans des carnets jusqu’à la réalisation de l’œuvre sur toile ou sur papier, dans un travail presque primitif, fait de mouvements sans hésitation ni retouche, de symboles, de signes qui se répètent, où chaque coup de pinceau est indépendant de la couleur, créant son propre langage dans l’acte de création.
Juan-Carlos Zeballos Moscairo exprime dans ses œuvres sur toile et sur papier les émotions de son journal personnel, comme la cartographie d’un voyage infini.
L’exposition « Ardent topique » présente des œuvres inédites sur toile inspirées par la métropole bordelaise, ainsi qu’une série d’aquarelles sur papier, récit de son carnet de bord du métro parisien, évoquant sur la feuille ses voyages entre les différentes stations, les affiches déchirées, l’humour des inscriptions et graffitis croisés sur les murs, des bribes de plans, dans un lyrisme proche de l’abstraction teinté par la douceur de la couleur qui se dilue à l’eau, comme la mémoire efface peu à peu la vivacité du souvenir.