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Philippe Coupérie-Eiffel 1

Eiffel par Eiffel, aux éditions Michel Lafon Au « 91 », rue Porte-Dijeaux

Il est l'auteur du symbole incontesté de Paris, qui fait rayonner son aura dans le monde entier. Mais il serait réducteur de limiter l'œuvre de Gustave Eiffel à la tour qui porte son nom, bien qu'il se soit battu pour imposer ce qui n'était encore qu'une utopie. À partir de 1856, où il se voit confier la construction du pont ferroviaire de Bordeaux – son premier ouvrage métallurgique de grande envergure –, il marquera de son style les quatre coins du globe. Le pont sur le Douro au Portugal, le viaduc de Garabit, l'église de Manille, le marché de Constantine et même l'ossature de la statue de la Liberté ne sont que quelques exemples parmi plus de 300 réalisations magistrales.

En 1892, sa vie bascule : un rapport le met injustement en cause dans le scandale du canal de Panamá qui a éclaté trois ans plus tôt. Atteint dans son honneur, Eiffel choisit de se mettre en retrait… pour innover toujours plus : concepteur avant-gardiste du premier avion, spécialiste du vent et de la dynamique, père de la météorologie moderne, il apparaît comme un créateur multiforme, fer de lance de l'âge industriel.

Mais l'homme public n'a jamais pris le pas sur l'homme privé, et Gustave Eiffel a laissé à ses proches le souvenir d'un grand humaniste, doté du plus profond sens de la famille. C'est cet héritage que son descendant Philippe Coupérie-Eiffel défend ardemment et nous invite ici à découvrir, à travers une mine d'archives, dont certaines inédites, qui révèlent à la fois un Eiffel intime et l'ingénieur de tous les possibles.

Bibliographie