Vingt-cinq ans après la disparition d'Yves Montand, Lambert Wilson, accompagné de six musiciens, rend hommage au chanteur franco-italien. "Yves Montand réussit quelque chose de miraculeux. Pendant des années, il tient en haleine des salles immenses sans effets spéciaux, sans danseuses, avec seulement sa voix et son corps longiligne", rappelle Lambert Wilson, qui connaît bien le chanteur. Leur rencontre artistique sonne comme une évidence. Une évidence de timbre, déjà. Yves Montand et Lambert Wilson sont deux barytons légers à la tessiture semblable ; mais ils sont surtout deux amoureux des mots. "Chez lui, le texte est toujours très important, toujours très dit. Plus sa carrière avance, plus le texte est sérieux, dense, engagé, citoyen. Et ça me convient, parce que je suis acteur, parce que j’aime dire les mots, parce que je m’en nourris." Wilson chante Montand contient ainsi les grands classiques immortels comme "La Bicyclette", "Les Grands Boulevards" ou "Syracuse", mais aussi quelques raretés comme "Les Bijoux", composé par Léo Ferré sur un poème de Charles Baudelaire. Un tour de chant à la fois respectueux et libre, lettré et jouissif.

Mise en scène : Christian Schiaretti

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